C’était une chaude et humide nuit d’avril. Les fleurs et les arbres étaient tous muets, à l’attente de l’été. Une belle femme, aux cheveux rouges et yeux verts courrait dans une ruelle étroite, bordée d’arbres. Une lumière étrange regnait dans cette ruelle, d’un coin jusqu’à l’autre. La femme portait une blouse blanche et une jupe rouge qui lui arrivait jusqu’au genou. Elle courait parce qu’elle était en retard. Quinze minutes la separent d’une fête organisée par son chef,où sa presence était vitale. Voilà pourquoi elle essaiait de mettre son rouge et de coiffer ses cheveux en même temps. C’était un peu difficile, mais elle l’avait fait mille fois auparavant. Dans son grand sac elle avait une robe rouge assortie aux talons qu’elle portait. Elle ne s’arrêtait pas de courir. La ruelle ne faisait qu’écouter les bruits faites par la femme.
Silence. Clic! “Oh, non!”pensa la femme. Un talon s’était cassé. Quoi faire maintenant? Paniquée, elle s’est traînée sur le trottoir. Elle s’assit. Elle sortit son téléphone du sac, et commença à chercher des numéros. Mais surprise! Elle n’avait pas de signal. “ Peut-être un taxi va passer par ici..” s’encourageait la femme. Un petit vent commença, et les arbres faisaient un bruit, comme s’ils riaient. “ Qui est-ce que je veux tromper? J’ai jamais vu des voitures passer par ici.” La femme ne trouva qu’une solution. Elle s’appuya contre un arbre et fuma une cigarette. La relaxation était complète. La femme leva ses grands yeaux verts et regarda le ciel. Il commença a pleuvoir.
CLIC!, fit l’appareil du photographe. “MAARC! T’es là?”
La semaine de la langue française,
6-22 mars 2009
PS: asta ca sa nu ziceti ca v-am mintit in postul trecut :P
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